Suspension de la parution du Médiéviste et l’ordinateur (mars 2009)
Le dernier numéro paru du Médiéviste et l’ordinateur « Formes et couleurs des manuscrits médiévaux » est sorti en 2007. Aucun numéro n’est en préparation et ce numéro 45 sera le dernier. Cet arrêt correspond à une modification profonde de la sphère informatique. L’internet, les blogs, les échanges par email dessinent un paysage nouveau.
L’ensemble du comité de rédaction reste fort attaché à la réflexion sur ces nouveaux medias. Mais il est pris par d’autres tâches : M. Burghart par Digital Medievalist (http://www.digitalmedievalist.org) et C. Ducourtieux par Ménestrel (http://www.menestrel.fr).
Des initiatives nombreuses prolongent le travail qui était celui accompli dans le Médiéviste et l’ordinateur : dans le cadre du projet ATHIS (Atelier international histoire et informatique). des colloques sont organisés sur des thèmes qui nous tiennent à cœur. Les séminaires organisés à l’École des chartes sous la direction d’Olivier Canteaut (http://www.enc.sorbonne.fr) ou à l’IRHT par le service éditorial et publications électroniques (SEPE) sous la direction de Richard Walter continuent le travail de réflexion. On peut espérer que la suspension de la parution du Médiéviste et l’ordinateur soit provisoire et que l’un d’entre nous reprendra la publication. Ce n’est donc pas ici une pierre tombale mais plutôt un appel aux bonnes volontés futures.
[Élisabeth Lalou]
Dossier n° 45 (novembre 2006)
Formes et couleurs dans les manuscrits, élaboration d’un outil, D. Poirel, dir.
Actes de la table ronde du 27 septembre 2005, qui s’est tenue à Ivry-sur-Seine, exposant les résultats de l’Action concertée initiative : « Formes et couleurs dans les manuscrits, élaboration d’un outil ». De septembre 2003 à mars 2005, un partenariat efficace et chaleureux entre l’IRHT et ses partenaires du monde de l’informatique (LIRIS, ENST, LIFO, société Archimed) ou des bibliothèques (Médiathèque de l’agglomération troyenne) a été l’occasion de concevoir et réaliser des outils logiciels adaptés au traitement en masse d’images numériques de manuscrits. >> sommaire
Varia (mai 2006)
René Pellen, « Concordance de l’occitan médiéval (COM1) »
[Étude des divers aspects de la base lexicale COM et de son logiciel d’interrogation. COM1 est consacré à la poésie lyrique des troubadours et donne accès à la totalité des textes connus. En examinant ses ressources une à une, on montre à la fois ses remarquables possibilités et ses limites. Présenté comme une vérification systématique de son Guide d’utilisation, ce banc d’essai devrait aider l’utilisateur à mieux exploiter la base et suggère quelques améliorations dont pourraient bénéficier les autres CD de COM.]
Jean-François Moufflet, « Le médiéviste et la terre selon Google Earth : deux mondes compatibles ? »
[Lancé par la firme Google en août 2005, le logiciel Google Earth permet de naviguer sur un globe terrestre reconstitué à partir d’images satellites et de se rapprocher de façon relativement détaillée d’une zone géographique de son choix.
S’il ne doit pas être comparé à un SIG, puisque ce n’est pas son orientation initiale et qu’il vise surtout le grand public, il peut néanmoins constituer un outil de réflexion pour le médiéviste qui a la possibilité d’élaborer rapidement et facilement des cartes afin de repérer ou non sur les images actuelles la persistance des phénomènes historiques dans l’espace. Il doit en réalité être utilisé dans une optique comparatiste, en confrontant les images qu’il offre aux cartes anciennes, comme celles de Cassini, ou à celles que les historiens ont restituées à partir des données tirées des sources. Il est toujours possible de déceler sur une image satellite actuelle des traces de défrichements ou la pérennité des anciens réseaux routiers.]
Pascal Dufresne, « Un nouvel outil pour l’archéologie : le jeu vidéo »
[Le jeu vidéo, habituellement rattaché au ludique, est abordé pour ses qualités de représentations et esthétiques, pour être appliqué aux domaines de l’architecture et de l’archéologie. Dans ce cadre, trois reconstitutions 3D de sites ont été réalisées avec cette technologie du jeu vidéo, et peuvent être visitées en temps réel. Après une analyse des logiciels couramment utilisés en archéologie, ce sont les solutions proposées par la technologie du jeu vidéo qui sont éprouvées sur chacune des étapes de la reconstitution d’un site. Les comparaisons et tests effectués permettent de proposer la technologie utilisée dans les jeux vidéo comme un outil utile en matière de reconstitution de sites archéologiques.]
Dossier n° 44 (avril 2006)
Les systèmes d’information géographique (SIG) , P. Portet, dir.
Nous avons demandé à des chercheuses et à des chercheurs d’exposer quelles avaient été leurs expériences de mise en œuvre de SIG et de montrer le rôle que l’utilisation de cet outil avait joué dans l’évolution de la problématique sur leur objet d’étude. C’est là tout le but de ce numéro, montrer l’archéologue et l’historien en train d’adapter à leurs travaux un outil très largement utilisé dans d’autres secteurs de la recherche scientifique et qui connaît des applications innombrables dans de nombreux domaines de la vie courante.
Deux grands terrains de recherche et une troisième zone d’activité SIG se dégagent des contributions ici rassemblées. Un premier pôle, urbain, nous amène dans la complexité de l’analyse de ces trames enchevêtrées. Le deuxième axe, rural, nous laisse entrevoir la variété d’interrogations qui a précédé l’utilisation d’un SIG pour mieux comprendre l’histoire de la campagne. Le troisième type d’utilisation, le SIG appliqué à des questions d’histoire religieuse, laisse imaginer des réalisations où cet outil sera utilisé chaque fois qu’il sera possible localiser le fait ou l’évènement.
Varia
Octobre 2005 :
Artcile rédigé par le CESCM (centre d’études supérieures de civilisation médivale de Poitiers) et la laboratoire SIC (Signal Image et Communications). La recherche menée conjointement par le laboratoire SIC et le CESCM a pour objectif de développer des stratégies de lecture automatique d’images dans les bases de données de peintures murales.
« L’IRHT : un exemple de chaîne éditoriale multi-supports » par Paul Bertrand et Thierry Buquet
Cet article est la mise en forme d'une intervention de Paul Bertrand et Thierry Buquet (iRHT), réalisée le 13 octobre 2004 à Ivry-sur-Seine, dans le cadre d’une journée organisée par la formation permanente du CNRS (Délégation régionale Paris A) consacrée aux chaînes éditoriales d’aujourd'hui.
Dossiers
L'édition électronique, Elisabeth Lalou et Thierry Buquet, dir., n° 43, 2004
Ce nouveau numéro tente d’abord, majoritairement à partir de l’expérience de webmasters et d’éditeurs électroniques, de donner quelques définitions : de quoi parle-t-on ? de quelles normes ? de quels types d’édition (sources, articles, revues, corpus, etc.) ? Les articles de C. Ducourtrieux et de G. Poupeau vous permettront de mieux appréhender tous les enjeux de l’édition électronique. Le dossier décrit également quelques expériences et quelques chantiers en cours (numérisation des revues, sites webs, bases de données, mise en ligne de sources) et aborde des aspects techniques particuliers (XML, TEI, CSS)
Présentation de la revue
La revue, créée en 1979 par l'IRHT, publie depuis lors deux numéros par an, au printemps et à l'automne. Les premiers numéros ont été réédités en deux volumes (n° 1-10, 1979-1983, et n° 11-20, 1984-1988).
Tous les numéros depuis 1989 (n° 20) sont archivés sur le site web de l'IRHT.
La revue réunit des médiévistes intéressés par l'informatique et les nouvelles techniques et rend compte de leur réflexion sur leur application à l'histoire médiévale.
En 2004, à partir du numéro 43, la revue devient uniquement électronique, et reste gratuite. La version papier est abandonnée. La numérotation des volumes continue néanmoins : un dossier thématique annuel sera mis en ligne, chaque dossier poursuivra ainsi la série actuelle. Les autres parties de la revue papier (actualités, articles divers hors dossiers thématiques) seront intégrés aux autres rubriques du site ; d'autres dossiers sur des sujets d'actualités ou articles hors numéros (Varia) y trouveront aussi leur place.