Résumé : Édition ou publication ? Que recouvrent aujourd’hui ces mots ? Comment nommerons-nous ces objets de nos activités à l’avenir ?
Sommaire
Définitions : « édition » ou « publication »
Qu’entend-on exactement par édition électronique ? Doit-on préférer le terme d’« édition » à celui de « publication » pour parler de nos entreprises ? À l’écoute et à la lecture des uns et des autres, il apparaît que ces termes sont parfois utilisés pour désigner les mêmes objets. Le vocabulaire est familier aux chercheurs en sciences humaines et cette familiarité est à la fois un facteur d’intégration – le connu engendre moins de réticences – et un facteur d’ambiguïté – le connu se passe de définitions et, dans le cas de figure, elles seraient fort utiles.
Édition [En parlant d’une œuvre écrite]. Reproduction, publication et diffusion commerciale par un éditeur, d’une œuvre sous forme d’un objet imprimé. Ce terme peut également désigner ce qui est édité ou encore l’activité de l’éditeur qui prépare le texte d’une œuvre en vue de sa publication.
Il est précisé que les dictionnaires récents enregistrent un autre emploi : « …sortie matérialisée d’une information après traitement [par ordinateur] ». Ainsi seule la version « à imprimer » des éditions en ligne pourrait être qualifiée d’édition comme forme ultime donnée à une œuvre dont nous aurions la preuve matérielle. À observer l’usage intensif des imprimantes dans les laboratoires, nous pouvons sans audace convenir que cette définition des choses a pour avantage d’être assez fidèle à la réalité. La visualisation sur ordinateur d’une œuvre est souvent considérée comme une étape intermédiaire : l’occasion de « voir » ce qui sera imprimé.
Publication. Action de rendre public, de faire connaître quelque chose à tous : résultat de cette action ; ou encore : Action de publier, de faire éditer, de faire paraître un écrit, un périodique, un ouvrage, résultat de cette action. En 1910, Jules Renard écrivait : « Les éditeurs accomplissent généreusement leur devoir, monsieur ! Ce ne sont pas des bandits. – Ce sont des hommes charmants ; mais, s’ils éditent, à parler vrai, ils ne publient pas : publier, c’est rendre public ! ».
De ces deux définitions, puisées dans le Trésor de la Langue française1 – je veux saluer ici cette belle « édition en ligne » réalisée par l’ATILF –, nous pouvons à la fois deviner les causes de la confusion entre les deux termes et néanmoins dire leurs différences. « Édition » intègre « Publication »2 mais à lire l’article du premier en son entier, l’on s’aperçoit que la part faite à l’action de diffuser, de rendre public est secondaire. Le travail de l’éditeur scientifique et le relais pris par l’éditeur commercial pour la mise en forme du produit à imprimer sont au cœur de la définition de l’édition : auteur, éditeur, composeur, imprimeur, etc. la chaîne éditoriale est dessinée. « Publication » est clairement l’action de rendre public et n’entre, dans la définition traditionnelle, nullement dans le champ de la composition intellectuelle et matérielle du produit éditorial.
Ainsi « édition » est sans doute le terme correct pour désigner l’ensemble des initiatives de publication électronique, bien plus que celui de « publication » dont le sens initial est fort restreint. Pourtant, cela serait faire fi de l’évolution du vocabulaire qui montre que « publication » a désormais un champ d’application très vaste.
Éditer électroniquement
En effet, si l’expression « édition électronique » est fréquemment utilisée de façon générique, par commodité, comme métaphore d’objets connus, les preuves de son existence, notamment dans les centres d’archivage ou de conservation telle les bibliothèques, sont pour l’instant peu nombreuses : les normes de catalogage existent, mais le catalogage des publications électroniques a-t-il commencé et est-il systématique ; la veille pour la mise à jour des URL a-t-elle été prévue3 ? Les études sur la pérennité des supports, l’archivage, existent, en atteste le document disponible sur le site du Ministère de la culture et les questions y sont bien posées4, mais il y apparaît que les Français sont peu actifs…5. Beaucoup de ministères, de professionnels sont concernés et les problèmes que soulève la question de la longévité des ressources électroniques et celle de la nécessité d’opérer des choix parmi les documents éveillent l’intérêt. Toutefois, à la lecture des programmes et des comptes rendus des nombreuses journées sur ces thèmes diffusés, notamment, par Biblio-fr6, il est un peu inquiétant de constater que les programmes s’articulent autour des questions techniques, juridiques, économiques, mais semblent ignorer les mutations professionnelles qui en résultent. Les écrits restent allusifs sur la redéfinition des métiers, voire l’émergence de nouveaux métiers : à quand la déclinaison des compétences humaines nécessaires à la mise en œuvre d’une chaîne éditoriale sérieuse pour l’édition électronique ?
Jusqu’à présent, il est difficile pour l’auteur désireux de publier « électroniquement » de distinguer parmi les outils, les services proposés, ceux qui permettent autre chose qu’une simple « mise en forme » du document source à fin de publication : quel(s) format(s) choisir ? De quelle assistance éditoriale dispose-t-il ? Quels sont les instruments de diffusion ? Les interrogations foisonnent et les réponses sont incertaines, car « Internet » n’est pas seulement un espace technique sophistiqué mais également un « territoire » que des partenaires publics ou/et privés tentent de se partager. Les questions économiques et politiques, voire les questions de société, animent les débats et les actions. Les choix qui en résultent sont souvent les fruits de la recherche d’un équilibre entre pragmatisme et audace en attendant que les enjeux soient mieux connus.
Nous sommes encore au temps des « premiers pas », les éditeurs commerciaux, qui s’aventurent dans l’édition électronique, adoptent une politique de diversification de leurs produits et travaillent à la complémentarité des supports. Cependant, ils n’attachent pas la même importance aux produits électroniques puisque ceux-ci sont difficiles à commercialiser ou, plus précisément, à facturer7. La démarche est ici dictée par la fée publicité qui sait si bien convaincre les indécis ; à peu de frais, l’éditeur modernise son activité sans prendre de gros risques. Ce choix stratégique n’est pas pour autant sans intérêt pour la recherche, ainsi les éditions Champion, en choisissant l’ARTLF8 pour le stockage et la consultation des textes sans apparat critique qu’elles éditent, permettent aux chercheurs, après une simple identification, d’accéder aux ressources. Des organismes publics peuvent parfois se montrer plus jaloux de leurs privilèges et nous avons tous en mémoire les coûts élevés de la communication d’articles via l’INIST9. Cet organisme a depuis adopté une politique plus souple, mais la question du paiement de l’information scientifique, par les auteurs des dites informations et ceci à des fins de recherche, soulève toujours l’indignation. La Lettre Ménestrel intitulée Gratuit/Payant: quelques réflexions sur les modèles de diffusion de l’information historique sur l’Internet Privé/Public, a été pour Pierre Portet et pour Gautier Poupeau, à sa suite, l’occasion de brosser un tableau récent de la question, je vous invite à vous y reporter10.
En tout état de cause, nous devons nous garder de caricaturer : Privé/Public, Gratuit/Payant, nous savons tous que le nerf de la guerre – nous ne sommes pas imperméables, bien que médiévistes, aux débats de notre temps – est le financement. Les invites faites aux chercheurs à s’ouvrir sur le monde de l’entreprise nous laissent perplexes et si nous devions jouer quelque rôle en ce domaine, cela serait sans doute à revoir nos rapports avec les éditeurs et plus encore avec les diffuseurs. Sur ce chapitre, nous attendons toujours une étude sérieuse sur le marché du lectorat des études médiévales ; l’édition scientifique est mieux dotée11. Devoir argumenter sur « l’impact », la « rentabilité » des entreprises éditoriales, sans disposer d’aucun instrument de mesure, ni de rapport solide sur la question est très désagréable12. La pugnacité des chercheurs dans la défense de leur discipline pourrait commencer par l’exigence du client-auteur ou usager-auteur, selon la nouvelle terminologie : combien de livres sont-ils publiés et combien d’exemplaires sont-ils vendus ? Quels sont les éditeurs qui s’intéressent à nos domaines et le font-ils toujours « à perte » comme on nous le laisse entendre ? Avons-nous à jouer un rôle de soutien de la petite édition afin de contrarier la possibilité de voir un « Elsevier »13 pointer son nez dans nos disciplines ? Une enquête étoffée montrerait peut-être alors que la « massification » des universités n’a pas eu que des effets pervers… et que d’anciens étudiants achètent des livres d’histoire. Cette hypothèse résolument optimiste, voire utopiste, reste à démontrer, mais elle nous permet agréablement de nous affranchir d’une rhétorique peureuse et frileuse que nous partageons avec d’autres. Au-delà des apparences, nous observons une similarité d’attitude entre les éditeurs traditionnels et les institutions de recherche : « être présents sur le web » par crainte de ne plus « être vus », voire de disparaître. Le moteur de la crainte nourrit étrangement l’innovation, mais il force à agir.
Par ailleurs, si l’édition traditionnelle est fortement hiérarchisée – il n’est pas égal de publier chez Brepols plutôt que chez Tarabuste ou bien encore au sein de presses universitaires – l’objet livre jouit d’un prestige ancien et son existence est favorable à son auteur aux yeux de ceux qui l’évaluent. En revanche, l’édition électronique souffre d’un manque de reconnaissance institutionnelle. La réalité du monde académique freine les initiatives car malgré les injonctions à « mettre en ligne » des institutions de tutelle, CNRS ou Université selon les cas, il est peu hasardeux d’affirmer que la part faite aux éditions électroniques lors des évaluations des travaux, par le Comité National notamment, est inexistante ou presque. Ainsi, lorsque l’École des chartes décide de publier le Cartulaire blanc14, avec son soin coutumier – les conditions de la chaîne éditoriale scientifique et technique y sont remplies – nous pouvons avoir l’espoir raisonnable de voir dans les années à venir les choses évoluer favorablement.
Toutefois, nous devons être attentifs aux motivations qui déterminent le choix du support électronique : est-il choisi pour son potentiel technique dans la représentation et la lecture d’une source, est-ce pour répondre à des exigences scientifiques ou pour des raisons budgétaires ? Ces dernières ne sont pas à terme recevables, car il est désormais connu que le coût n’est guère moindre15. Idéalement, le choix du support électronique devrait être synonyme de valeur ajoutée scientifique… et ce souhait figure dans le texte de présentation du CCSD du CNRS16, souhaitons que cette incitation ne soit pas un vœu pieux ! Alors l’édition électronique, avec lettres de noblesse, c’est-à-dire avec tous les attributs scientifiques et techniques, énoncés dans la définition du TLF pourra trouver sa place dans la tradition riche du savoir éditorial. Pour ce faire, elle doit éviter l’écueil de la « publication au rabais », du « mieux que rien » et batailler pour que de sa naissance dans le cerveau de l’auteur ou des auteurs, à son archivage, les étapes de sa conception, de sa diffusion et de sa conservation soient clairement définies. Il est important que le choix d’un support soit le fruit d’une intention, clairement exprimée, afin que nous disposions d’éléments objectifs pour fixer les usages, voire décider de la durée de vie de telle ou telle « édition ».
Publier
À la réflexion, il est plus juste et également plus stimulant, de parler de « publication » car ce terme a été l’objet d’une déclinaison typologique qui exprime la diversité des formes choisies pour les créations électroniques. Ainsi dans un document intitulé L’édition électronique. Guide des pratiques exemplaires à l’intention des éditeurs canadiens, la Bibliothèque nationale du Canada donne un graphe des différents types de publications électroniques (Ottawa, 1991)17.
Une telle représentation peut donner le vertige car elle déclare « publication », toute mise en ligne sur le web, sans hiérarchie établie a priori entre les productions ; celles-ci s’organisent simplement entre commerciales/propriétaires et non commerciales/ouvertes. Les auteurs du document précisent que leur schéma tait quantité de « choses que nous ne connaissons pas encore et que celles-ci représentent probablement la catégorie la plus importante de publications électroniques » aussi longtemps que ce secteur connaîtra le même rythme d’innovation.
La première qualité de ce travail est de mettre en exergue cet aspect dynamique et changeant de l’édition électronique et d’identifier rapidement la difficulté que nous avons à nommer et définir des objets dont nous découvrons à peine l’existence et les implications. Il est également intéressant de constater que sans ambiguïté l’espace du web est considéré comme public… un truisme, direz-vous ? Et pourtant, souvenons-nous de nos premières cueillettes sur Internet alors que nous baptisions « éditions électroniques » des « documents déposés » par des auteurs seulement soucieux de les mettre à disposition pour leurs étudiants. Le développement des Intranets au sein des établissements devrait à terme enrayer cette confusion entre espace public et espace professionnel, mais la situation actuelle, voire les protections dont nous jouissons sur les serveurs, rendent pour l’heure cette séparation illusoire.
Enfin, suffit-il d’éditer en ligne pour publier, c’est-à-dire « rendre public » ? Reprenant les propos de Jules Renard, j’ai la tentation de dire qu’Internet est un piètre « publieur ». La sophistication des méthodes de référencement et, plus encore, l’existence de conditions favorables au développement d’une situation de monopole de l’information invitent à considérer ce nouvel « Hérault » avec prudence. La petite phrase « on trouve tout sur Google » n’incite pas à évaluer les résultats, voire à chercher ailleurs... et en conséquence, si vous ne sortez point dans les dix premiers, vous n’existez pas ! Il est aisé d’imaginer les effets d’une telle diffusion18. Le moteur spécialisé implanté par la direction des SHS est une alternative intéressante pour la diffusion de l’information. Aussi serait-il fort utile que les sites associés aux laboratoires CNRS soient également indexés, nous posséderions alors un instrument opératoire pour accéder à des travaux scientifiques innovants19 ; les réalisations des institutions qui participent à Ménestrel en témoignent20.
L’édition traditionnelle en sciences humaines s’est toujours appuyée sur les bibliothèques et ces dernières sur les suggestions des lecteurs avisés pour constituer leurs fonds. La communauté des médiévistes a continué cet effort à l’heure d’Internet en se dotant d’un portail : Ménestrel et d’une liste de diffusion où elle peut annoncer ses parutions21, le réseau ne prétend nullement être un éditeur, même si parfois il héberge les créations de ses membres. Reti Medievali22, son homologue italien, est plus engagé dans la mise à disposition de textes, le travail réellement éditorial étant dévolu aux Presses universitaires de Florence. C’est un exemple de partenariat intéressant.
D’autres entreprises visent à fédérer l’effort éditorial pour une communauté plus ou moins importante en la dotant d’instruments modélisés, ainsi Revues.org23, l’Archive ENS LSH24, Hyper-articles25, pour n’en citer que quelques-unes, car les entreprises de ce type connaissent un vrai essor et répondent à un besoin d’association autour d’intérêts communs26. Peu à peu des « spécialités » se dessinent… le temps est nécessaire pour évaluer correctement ces entreprises.
C’est également le temps de l’auto-publication, de l’auto-diffusion où chacun revendique une certaine autonomie tant vis-à-vis des éditeurs traditionnels que des institutions de tutelle. Cette floraison d’initiatives est à la fois d’une grande richesse dans les formes qu’elle prend – de copier/coller, de petite innovation en petite innovation, les modèles se perfectionnent –, et d’une grande fragilité en l’absence de « code de conduite » : la publication à l’aveugle, c’est-à-dire sans instances d’évaluation, de diffusion, n’est pas publication et la complémentarité des supports, désormais largement admise, va sans doute passer également par une redistribution des rôles des partenaires : éditeurs commerciaux, services publics, diffuseurs, institutions de conservation.
En définitive, il apparaît qu’« édition » comme « publication » sont des termes utilisés par la force de l’usage, mais que leurs définitions reflètent trop imparfaitement les très réels objets nés de l’électronique pour être reprises sans aménagements. Peut-être est-il trop tôt pour s’atteler à cette tâche et faut-il nous intéresser à décrire et expérimenter. L’article de Roger Pédauque intitulé Document : Forme, signe et médium, les re-formulations du numérique, bien qu’appartenant à un champ disciplinaire différent, offre une base intéressante de réflexion méthodologique pour les historiens et peut aider à éclairer les mots dont nous usons, voire abusons27.
Bibliographie
L’édition ou publication électronique a fait couler beaucoup d’encre, dès sa naissance voire bien avant sa naissance tant elle a été porteuse d’espérance, voire de rêves… Toutefois, les historiens ont peu produit d’écrits théoriques sur le sujet, ils ont, comme ce numéro en témoigne, plutôt préférer expérimenter, réaliser. La petite bibliographie brièvement commentée, ci-après, est donc majoritairement celle de professionnels de l’information :
Analyse économique de l’édition scientifique ; rapport établi à la demande du Wellcome Trust. ; réalisé par SQW, janvier 2003.
Version française.
http://www.inist.fr/wellcome/edition_scientifique.pdf
Domaine : Les sciences et techniques, la médecine
Thèmes : Revues savantes, Nouvelles technologie, Archivage, Moteurs de recherche, Groupes de Pression, le marché de l’édition scientifique.
Pourrait servir de base de travail à l’élaboration d’une enquête similaire sur l’édition en SHS. Il serait utile d’y ajouter une problématique autour du lectorat de ladite édition.
L’édition électronique. Guide des pratiques exemplaires à l’intention des éditeurs canadiens Bibliothèque nationale du Canada, Ottawa, 1991
http://www.collectionscanada.ca/obj/p13/f2/01-f.pdf
Domaine : Bibliothéconomie, Édition
Thèmes : Typologie des textes électroniques, Formats et protocoles, Producteurs et Diffuseurs, Dépôt légal
Excellent recensement des interrogations soulevées par l’édition électronique, notamment sous l’angle de son traitement par les professionnels, éditeurs et personnels de bibliothèque, mais également précieux pour le glossaire terminologique structuré très efficacement : Caractéristiques, Applications, Exemples, Ressources.
Jean-Claude Guédon, « La bibliothèque virtuelle : une antinomie ? », Conférence à la National Library of Medicine (Leiter Lecture for 1998) Washington ; trad. Marianne Rogier
http://sophia.univ-lyon2.fr/francophonie/doc/nlm-fr.html
Domaine : Histoire des bibliothèques, Histoire des techniques, Histoire du livre
Thèmes : Numérique et Virtuel, Statut et Droit d’auteur, Marché éditorial, Édition et Archivage
Un peu d’histoire… article qui a le mérite de situer l’arrivée du document numérique dans une tradition et sans doute mieux encore de souligner l’importance des hommes : bibliothécaires, chercheurs de leur responsabilité commune face au devenir des écrits.
Bibliothèque Publique d’Information http://www.bpi.fr
- text-e, colloque virtuel, 15 octobre 2001 jusqu’à fin mars 2002
http://www.text-e.org/
Thèmes : Internet / Lecture, Internet / Écriture, Internet / Diffusion du savoir. - Stephen Harnad, La « cielographie scientifique », une anomalie postgutenbergienne, Université de Southampton, ESEprint Service, extrait de S. Harnad, « Cielographie et cielolexie : Anomalie post-gutenbergienne et comment la résoudre », dans Le texte a l’heure de l’Internet, G. Origgi and N Arikha, éds., Paris, Bibliothèque Centre Pompidou, 2003, p. 77-103
[En ligne] http://eprints.ecs.soton.ac.uk/archive/00007710/02/cielographie.pdf
Un des textes fondateurs du Libre
Département ses Sciences de l’Homme et de la Société. « Les revues en sciences humaines et sociales [enquête] », Lettre d’information SHS, 69, mai 2004 [En ligne]
http://www.cnrs.fr/SHS/actions/lettre69.php
Domaine : Sciences Humaines
Thèmes : Revues en ligne, Édition électronique, Périodiques
Les historiens, leurs revues et Internet, Journée d’études du 26 octobre 2002, à Paris ENS ; sous la dir. de Philippe Rygiel et Serge Noiret
http://barthes.ens.fr/clio/dos/inter.html
Domaine : Histoire
Thèmes : Histoire / Internet, Éditions électroniques / Écriture électronique
« Liste par domaine : Édition électronique », dans Archive Ouverte en Sciences de l’Information et de la Communication, Paris CCSD-CNRS. [En ligne]
http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/view_sic_edit_fr.html
La base intègre régulièrement de nouvelles contributions dont le fil commun est l’édition électronique ; à ce jour, le 28 avril 2004, 50 textes sont disponibles
Aurélie Wellenstein, Panorama de l’offre éditoriale en matière de revues électroniques en Sciences Humaines et sociales disponibles via Internet [DESS INIST – CNAM], Mémsic [Mémoires de 3e cycle en Sciences de l’Information et de la Communication], Paris CCSD-CNRS, nov 2003.
http://memsic.ccsd.cnrs.fr/documents/archives0/00/00/00/15/
mem_00000015_00/mem_00000015.pdf
Thèmes : Revue électronique, Internet, Sciences Humaines et Sociales, Édition, Open Access, Base de données
Résumé : http://memsic.ccsd.cnrs.fr/mem_00000015.html
Captain-Doc, Vandœuvre-lès-Nancy, INIST Diffusion, 2003.
http://www.captaindoc.com/interviews/
Les entretiens avec des personnalités de la recherche tissent un paysage contrasté de l’accueil fait à l’édition électronique par les uns et les autres. L’écoute des divers points de vue est intéressante. Ainsi celui très critique d’Emmanuel Paris, http://www.captaindoc.com/interviews/interviews16.html