Le Médiéviste et l’ordinateur
Le Médiéviste et l’ordinateurHistoire médiévale, informatique et nouvelles technologies
n° 42 (Printemps 2003) : La diplomatique

Tabularia. sources écrites de la Normandie médiévale
Revue électronique

Pierre Bauduin
Centre Michel de Boüard (CRAHM/ UMR 6577)
http://www.unicaen.fr/mrsh/crahm/revue/tabularia/

Lancée en octobre 2001, la revue électronique Tabularia. Sources écrites de la Normandie médiévale (directeur de publication : P. Bauduin, secrétaire de rédaction : B. Fajal), est librement accessible sur le site du CRAHM qu’héberge le réseau de l’Université de Caen (http://www.unicaen.fr/mrsh/crahm/revue/tabularia/). Elle se donne pour objectif l’étude des sources écrites médiévales de la Normandie. Elle est conçue pour permettre une diffusion rapide de l’information sur ce thème. La revue entend également promouvoir le débat à partir des dossiers proposés en permettant les échanges entre les lecteurs et les auteurs. Elle accorde enfin une large place à la diffusion et à la publication de sources documentaires écrites, inédites ou non. La validité de l’information scientifique est assurée par l’existence d’un comité de rédaction qui assure également une lecture des contributions proposées. Ce comité de rédaction associe différentes personnalités issues de l’Université, du CNRS et du Ministère de la Culture. La publication des articles est assurée en deux formats, html (pour une consultation rapide à l’écran) ou pdf (pour l’impression sous forme de tirés à part).

Un premier volume d’études consacré à « Jumièges, foyer de production documentaire », a été publié. Il rassemble à ce jour 5 contributions émanant de spécialistes reconnus des sources :

Arnoux Mathieu, « Disparition ou conservation des sources et abandon de l’acte écrit : quelques observations sur les actes de Jumièges ».

Le Maho Jacques, « La production éditoriale à Jumièges vers le milieu du xe siècle ».

Bouet Pierre, « Le Carmen de Fundatione, ruina et restauratione inclyti monasterii Gemmeticensis ».

Tock Benoît-Michel, « Les chartes originales de l’abbaye de Jumièges jusqu’en 1120 ».

Van Houts Elizabeth M. C., « Une hypothèse sur l’identification de Willelmus notarius comme l’historien Guillaume de Jumièges ».

Un second volume, destiné à la publication des actes du colloque international « Guillaume de Volpiano : Fécamp et l’histoire normande » (douze communications) est en cours de réalisation. Un troisième volume d’études sur « Les femmes et les actes » est prévu pour 2003. La revue est conçue pour permettre un enrichissement progressif des volumes d’études, par des articles de fond ou la publication en version html des débats suscités par tel article ou tel dossier : il sera ainsi possible de prolonger dans le temps, en fonction de l’intérêt suscité par la réflexion des auteurs, les thèmes abordés dans les différentes livraisons de la revue. À terme, un dossier qui aura suffisamment mûri pourra, à défaut d’être considéré comme entièrement clos, faire l’objet d’une publication sur d’autres supports (livre ou CD).

La revue s’est également lancée dans la publication de documents en ligne. Outre la nouvelle édition du Carmen de Fundatione, ruina et restauratione inclyti monasterii Gemmeticensis (P. Bouet), dans le dossier consacré à Jumièges, elle a publié une présentation du cartulaire de l’abbaye Saint-Pierre de Préaux, assortie de plusieurs actes inédits (Dominique Rouet et une nouvelle édition critique du traité de Gaillon (1196) (Gilles Désiré dit Gosset, Emmanuel Rousseau). Tabularia offre également une rubrique « Chronique bibliographique » qui recense les travaux publiés sur les sources écrites de la Normandie médiévale.

L’abonnement à la revue est gratuit. Il permet aux abonnés d’être informés des mises à jour du site et en particulier de la mise en ligne de nouveaux articles. A terme, il est prévu l’accès réservé d’un certain nombre de services, comme la consultation de bases de données bibliographiques ou documentaires, en cours de constitution.

La fréquentation du site de Tabularia peut être analysée à partir des données transmises par le Centre de Ressources Informatiques de l’Université de Caen (CRIUC). Le nombre de lecteurs peut être estimé à partir des sites d’où sont établies les connexions. Après une forte fréquentation au démarrage (la revue a été lancée le 21 octobre 2001), la fréquentation s’établissait à 275-300 machines par mois en novembre et décembre 2001. L’actualisation régulière de la revue a permis de fidéliser ce lectorat et de l’élargir puisque début juillet 2002 on pouvait estimer que la revue retient environ 400 lecteurs par mois. La répartition géographique est plus difficile à saisir, dans la mesure où les statistiques sont établies d’après les adresses des sites d’où partent les consultations. Elle fait apparaître une part constante pour la France (plus de la moitié des connexions). Pour le reste, la ventilation par pays d’origine est changeante d’un mois sur l’autre (chaque pays représentant moins de 4 %, sauf exception : Belgique : 7 % en janvier ; Espagne : 4 % en février ; Canada : 6 % en mars et 5 % en avril). On relève l’importance des pays francophones (Belgique, Suisse, Canada), une progression de l’Italie et de l’Espagne dans les premiers mois de 2002 et une diversification de plus en plus accrue du lectorat en provenance de tous pays.

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